Bruno Blin, géologue,
Société Perenco

Gilles Gutjahr
Lycée D. Savio - Douala

 

 

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Questions soulevées

Le premier problème posé concerne les conditions d'existence de gisements d'hydrocarbures, notamment sur la marge océanique passive camerounaise. En effet, des conditions exceptionnelles doivent s'additionner pour qu'un gisement puisse se mettre en place. Ce contexte géologique remarquable doit favoriser l'abondance de matières organiques dans un bassin, leur sédimentation, leur conservation, leur enfouissement, leur transformation lente dans des conditions de température et de pression appropriées et finalement leur migration vers des structures pièges caractérisées par l'existence d'un réservoir (sables, grès, calcaires, ...) et d'une couverture (argiles, sel, ...).

Quels sont les mécanismes géologiques liés à la tectonique des plaques et le contexte paléogéographique qui ont permis la réalisation en cascades de toutes les conditions nécessaires à la mise en place de gisements d'hydrocarbures dans la région ?

Aujourd'hui, les géologues prospectent toujours notre sous-sol à la recherche de gisements potentiels. Pour qu'un " champ de pétrole" soit reconnu, il doit comporter les cinq éléments suivants :

- des roches réservoirs poreuses et perméables capables d'accumuler les hydrocarbures après migration,
- des roches imperméables servant de couvertures,
- des roches-mères, sources de matière organique en maturation,
- des structures tectoniques ou stratigraphiques pouvant constituer des pièges à hydrocarbures après migration,
- des conditions favorables à la maturation et des possibilités de migration des hydrocarbures entre roches-mères et roches réservoirs.

Quelles sont les techniques utilisées par les géologues pour repérer un "champ de pétrole" ?